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2017

 

10 décembre

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     VERNISSAGE YAZID OULAB  Yazid Oulab

 

 

 

    
14-15 juillet
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PROGRAMME 2010

Le dernier sorcier

de

Pauline Viardot et Ivan Tourgueniev

Nous consacrons notre programme à Pauline Viardot, à l’occasion du centenaire de sa mort.

Le 25 mai 2010 : Concert

Le mardi 25 mai à 19 H, Concert donné par le CEFEDEM (Centre de formation diplômante des enseignants de musique et de danse) dans la chapelle du couvent des Minimes.

Le 13 juin 2010 : Récital de piano

Récital de piano le dimanche 13 Juin 2010 à 19 H, au couvent des Minimes avec le pianiste Roustem SAITKOULOV.

Les 5 et 6 juillet : Conférence sur Pauline Viardot

Conférence sur Pauline Viardot par Michèle Friang, historienne

  • Le 5 juillet à la FNAC d’Aix en Provence, à 17 H 30
  • Le 6 juillet à la médiathèque de Pourrières à 18 H 30

Les 15 – 17 – 19 – 21 et 23 juillet : OPÉRA

L’Opéra « Le dernier sorcier » de Pauline Viardot et Ivan Tourgueniev sera joué dans le magnifique cadre du Couvent des Minimes.

Le triptyque du festival et le bulletin de réservation sont disponibles ici.

En savoir plus sur « le dernier sorcier »

Le week-end du 18 et 19 septembre : Concert

Dans le cadre des journées du patrimoine, un concert sera donné au Couvent des Minimes. Une exposition agrémentera ces journées.

 

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Djamileh

 

Opéra en un acte composé en 1871

 

Commande de l’Opéra comique, comme le sera Carmen l’année d’après, Djamileh est composé très rapidement par Bizet au cours de l’été 1871, dans sa maison/cabane du Vésinet, un des rares endroits où il fut heureux. Le livret est directement inspiré d’une des premières œuvres d’Alfred de Musset, Namouna qu’Aragon considérait commes un des plus grands poèmes jamais écrits”.

 

L’action se situe au Caire dans le palais d’Haroun. La belle Djamileh est éprise de son maître qui s’est lassée d’elle comme de ses esclaves précédentes et veut la revendre. Elle demande à Splendiano, confident d’Haroun, de l’aider à reconquérir l’amour de son maître. Lorsque le marchand d’esclaves arrive, elle se mélange aux jeunes femmes proposées à Haroun. Elle danse et Haroun, ébloui, l’achète aussitôt. Lorsqu’elle révèle son identité en affirmant que seul l’amour l’a poussée à agir de la sorte, il est ému et accepte de la reprendre.

 


 

Distribution

 

 

 

Mise en scène et scénographie Bernard Grimonet
Direction musicale Luc Coadou
Orchestration Frédéric Carenco
Régie Sylvie Maestro
Bande électroacoustique Etudiants CFMI d’Aix en Provence
Conseiller artistique Jean de Gaspary
Djamileh Yete Queiroz (mezzo soprano)
Haroun Samy Camps (ténor)
Splendiano Jean Fischer (baryton)
Choeurs 12 choristes
Piano Isabelle Terjan
Violon Sarah Friedmann
Violoncelle Virginie Sauveur
Flûte Jean-Luc Bonnet
Clarinette Frédéric Mouron
Basson Cylia Travier
Danse orientale Karen Agopian
Décors Gérard Méliani, Jean-Pierre Pichet
Costumes Mireille Caillol, Catherine Dilberger, Michèle Musset
Vidéos Bernard Grimonet

 

 

 

Direction artistique

 

Bernard Grimonet, Metteur en scène, a abordé le monde du spectacle avec le concours international de marionnettes Unima 1972 et en montant Les Pêcheurs de Perles de Bizet, puis en adaptant le Second Faust de Goethe.

 

Il a créé en 1985 l’Opéra des Alpes. Il assiste Louis Erlo à l’Opéra de Lyon pour la Damnation de Faust de Berlioz, Gabriel Bacquier à Grenoble et Rouen pour Don Giovanni de Mozart. En 1985, il met en scène le Faust de Gounod dans une production régionale, et cosigne, en 1991, la mise en scène de la Tosca de Puccini.

 

Il assure entre autres la responsabilité de la scénographie et de la mise en scène des concerts du Cefedem, centre de formation supérieure des enseignants de musique à Aubagne. Il réalise et met en scène, en 1999, un spectacle, Visages de Marie Madeleine, au monastère orthodoxe Saint Michel du Var avec la participation de Ludmila Mikaël et, en 2004, Didon et Enée, de Purcell, dans une production de l’orchestre de chambre de Toulon et du Var qui a tourné pendant deux ans.

 

Depuis 2006, il assure la mise en scène pour “l’Opéra au Village” à Pourrières, avec le Calife de Bagdad (Boieldieu) et Abbu Hassan (Weber) en [2006->opera.php3?id_rubrique=3&id_article=5] et Ba-ta-clan (Offenbach) et Fisch Ton-Kan (Chabrier) en 2007.

 

Directeur musical

 

Luc Coadou, né sous les cieux clairs-obscurs des Flandres, après une formation d’enfant chanteur et des récompenses de conservatoires, est à la fois chanteur (avec un répertoire allant du plain chant médiéval à la musique contemporaine), chef et pédagogue.

 

Il a enseigné le chant au Conservatoire de Caen et est aujourd’hui professeur au Conservatoire de Toulon.

 

En tant que chef, il dirige plusieurs ensembles : «le Madrigal de Provence», «le Jardin des Muses» et l’ensemble «1359».

 

Avec ce dernier, il chante en 2006 au festival «Nuit d’été» d’Aix-en-Provence et aux «Nuits de l’Annonciade» de Menton et il dirige le Requiem de Mozart au Théâtre de la Mer «Jean Marais» à Vallauris.

 

 

Philémon2leg(Création au Théatre-Lyrique, le 18 février 1860)

Pourrières (Var), 16, 18, 20, 22 et 24 juillet au Couvent des Minimes

Charles Gounod a présenté deux versions de Philémon et Baucis. La première, celle de la création en 1860, un an après Faust, comportait trois actes. Lors de la reprise, il supprima le deuxième acte, spectaculaire mais anecdotique. Ce deuxième acte comporte essentiellement un grand chœur, une bacchanale. Étant donné l’exiguïté de l’espace scénique de Pourrières, nous choisissons de présenter la version sans ce deuxième acte, respectant ainsi la réflexion de Gounod. L’ouvrage trouve ainsi beaucoup de cohérence et de force dramatique. Ce caractère intimiste est bien en harmonie avec le site du couvent.

Philémon et Baucis 2011 par GRIMONET

Cependant, pour ne pas sacrifier la dimension spectaculaire, j’ai choisi de conserver l’interlude et de le confier à deux danseurs, doubles du couple mythique. Ce contrepoint chorégraphique permet de mettre en perspective l’histoire et les personnages et de donner à l’ensemble une dimension plus éthérée, intemporelle, caractère qui a guidé également la conception de la scénographie.

D’Ovide à La Fontaine, ce conte mythologique a traversé les siècles. Il est devenu en quelque sorte l’archétype de l’amour éternel, malgré la disparition dans le livret de Barbier et Carré d’un élément essentiel du mythe, la transformation des amants en arbres.

De même, les choix de la nouvelle orchestration réduite proposée par Frédéric Carenco, tout en conservant les couleurs du grand orchestre, sont en osmose avec ce chant d’amour, léger et comique mais qui reste profondément humain.

Bien qu’il s’agisse d’une histoire de couple, la partition privilégie le rôle de Baucis qui porte réellement l’ensemble. C’est elle le moteur véritable du « drame ». Cela tient sans doute à la présence de Mme Miolan-Carvalho, la créatrice du rôle, pour qui Gounod a écrit les plus beaux moments de l’ouvrage. Rappelons que c’est elle qui créa les rôles de Marguerite dans Faust, de Mireille et de Juliette dans Roméo et Juliette.

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Les «chinoiseries» du XIXe siècle

Si les «turqueries» avaient attiré les compositeurs du début du XIXe siècle, cinquante ans plus tard, ce fut la mode des «chinoiseries».Boieldieu, dans Le Calife de Bagdad, et C.M. von Weber, dans Abu Hassan (notre festival à Pourrières en 2006), avaient voulu brosser le tableau idyllique d’un Orient attachant et romantique. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la Chine n’est qu’un prétexte pour révéler des situations bien françaises. La satire politique en toile de fond n’est pas sans exigence pour la couleur musicale : celle-ci doit pouvoir s’épanouir dans l’âpre persiflage comme c’est le cas dans Ba-ta-clan et Fisch-Ton-Kan où, en dépit de la vision critique de la réalité, la tendresse s’exprime avec une grâce ardente et une belle ampleur.

Sauvage, Offenbach, Chabrier

un trio détonnant

Le vaudeville Fisch-Ton-Kan ou l’Orphelin de Tartarie, parodie chinoise créée en 1835 par Sauvage et de Lurieu, eut un grand retentissement et inspira plusieurs compositeurs.

En effet, Ba-ta-clan d’Offenbach, chinoiserie musicale de 1855, trouve son ressort dramatique directement dans le vaudeville. Offenbach lui rend d’ailleur hommage en terminant la partition sur le mot «Fisch-Ton-Kan».

Quelques années plus tard, Chabrier rencontre Verlaine au cercle littéraire du Parnasse. Ensemble, ils créeront deux opérettes, dont Fisch-Ton-Kan qui restera inachevée. Néanmoins, Chabrier en présentera une première version en 1873 au Cercle de l’Union artistique. Il y invite Sauvage, le dernier auteur vivant du vaudeville, en lui affirmant que son oeuvre n’est pas dénaturée.

Les compositeurs et l’écrivain, partageant l’ambition de “raconter pompeusement des choses comiques”, naviguent avec une élégante légerté entre le rire bouffon et le sérieux de la réalité politique.

 

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LA SERVANTE MAÎTRESSE et LE TABLEAU PARLANT

Quand, le 1er août 1752, le signor Eustacchio Bambini et sa troupe de comédiens itinérants présentent à l’Académie royale de musique La serva padrona de Pergolèse, jeune musicien trop tôt disparu, ils ne se doutent pas qu’il vont déclencher une polémique enflammée : la « querelle des Bouffons ». Deux clans s’opposent à coups de pamphlets cinglants : les défenseurs de la tragédie lyrique « à la française » autour de Rameau, contre les partisans de l’« opera buffa », genre populaire de la musique italienne, emmenés par Rousseau dont la Lettre sur la musique française mit Paris en émoi.

Naissance de l’opéra comique : deux ans plus tard, les bouffons de Bambini, renvoyés par le Roi de l’Académie royale, rejoignirent le théâtre des Italiens. L’avocat Baurans francisa le livret. On abandonna les récitatifs au profit de dialogues parlés et La serva padrona devint La Servante Maîtresse, jouée par Madame Favart. De cette fusion entre la musique italienne et l’esprit français naquit un genre nouveau : l’opéra comique. Cette Servante Maîtresse, revisitée, reste fidèle à l’original. Elle conserve notamment les deux personnages principaux, inspirés de la commedia dell’arte : Zerbine (Serpina), amoureuse de son maître, Pandolphe (Uberto), va imaginer un stratagème pour s’attacher le coeur du bougon personnage et l’épouser.

Avec Le Tableau parlant, créé en 1769, Grétry signe sa première oeuvre comique sur un livret d’Anseaume. Cette oeuvre attachante fut une des préférées de Grétry et resta toute sa vie au répertoire. Il s’était, lui aussi, imprégné de la musique italienne grâce à une bourse d’études à Rome. « Il n’y a jamais eu de compositeur qui ait su adapter plus heureusement que Grétry la mélodie italienne au caractère et au génie de notre langue » (sic), écrira Grimm dans sa correspondance en 1779. On le qualifia même de Pergolèse français.

Le Tableau parlant s’inspire lui aussi de la commedia dell’arte. On retrouve Cassandre, le barbon, Colombine, la servante délurée, accompagnée de son galant, Pierrot. Et pour compléter, un couple d’amoureux, Léandre et la belle Isabelle. Bien sûr, le barbon veut épouser sa pupille Isabelle. Dépitée par la longue absence de Léandre, neveu de Cassandre, celle-ci décide d’accepter la proposition de son tuteur, mais le retour du jeune voyageur remet en cause ce mariage malheureux, non sans une dernière pirouette du colérique vieillard.

On voit bien la similitude des personnages, le même ressort comique dans la tradition de la commedia dell’arte et le même positionnement esthétique : francisation d’un ouvrage italien, d’une part, et inspiration italienne d’un ouvrage français, d’autre part. Tout nous invitait à mettre ces deux ouvrages en miroir. Pour respecter la dimension historiquement populaire de ces deux pièces, nous avons choisi de les traiter sur le modèle des personnages de lanterne magique pour les costumes, avec un soupçon de modernité pour le décor, dans la gaîté d’une parade du « théâtre de foire ».

Bernard Grimonet


LA DISTRIBUTION



Direction musicale : Luc Coadou

Luc Coadou mène une triple carrière de chanteur, directeur musical et pédagogue. Sa voix de baryton le mène à se produire sur de grandes scènes telles le Royal Albert Hall et Barbican Centre à Londres, le BAM à New York, le Théâtre des Champs-Elysées, la Cité de la Musique, l’Opéra-Comique à Paris, le Theater an der Wien, Konzerthaus, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Sao Carlo à Lisbonne, l’Opéra du Rhin, l’Atelier lyrique de Tourcoing, le Vlaamse Opera d’Anvers, l’Opéra de Liège, Grosses Festspielhaus de Salzbourg, le Semper Opera de Dresde, etc. Il dirige le groupe vocal Les Voix animées et L’Opéra au Village depuis 2006. Il enseigne le chant et la musique ancienne au CNRR de Toulon et à l’Université d’Aix/Marseille.

Direction artistique : Bernard Grimonet

Bernard Grimonet a créé en 1985 l’Opéra des Alpes, puis a assisté Louis Erlo à l’Opéra de Lyon pour La Damnation de Faust de Berlioz, Gabriel Bacquier à Grenoble et Rouen pour Don Giovanni de Mozart. Il assure entre autres la responsabilité de la scénographie des concerts du Cefedem (Centre de formation supérieure des enseignants de musique) à Aubagne et met en scène, en 2004, Didon et Enée, de Purcell, dans une production avec l’Orchestre de chambre de Toulon et du Var. Depuis 2006, il assure la mise en scène et la scénographie de toutes les productions de l’Opéra au Village à Pourrières.

Conseiller artistique : Jean de Gaspary


Les chanteurs sont sélectionnés sur audition par un jury de professionnels.

La Servante Maîtresse

Pierre Villa-Loumagnebaryton-basse Pandolfe
Monique Borrellisoprano Zerbine
Fabrice Alibertbaryton Scapin

Le Tableau parlant

Pierre Espiautténor Cassandre
Catherine Boccisoprano Colombine
Fabrice Alibertténor Pierrot
Gwénaëlle Chouquetsoprano Isabelle
Benjamin Auriolténor Léandre
Cor Maryline Pongy
Violoncelle Virginie Bertazzone
Flûte Jean-Luc Bonnet
Flûte Virginie Robinot
Piano Isabelle Terjan
Alto Cécile Hahn-Fritsche
Violon Stéphanie Périn-Bayle
Régie Sylvie Maestro
Costumes Mireille Caillol et son équipe
Décors Gérard Méliani et son équipe


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Cendrillon

Le XIXe siècle en musique

turqueries, chinoiseries et nuits romantiques

Pour la troisième année consécutive, le festival « L’Opéra au village » révèle la richesse musicale du XIXe siècle. Après les « turqueries » en 2006, en héritage de Mozart, ce furent les « chinoiseries » en 2007, parodies musicales et politiques autour de Napoléon III. Cette année, nous entrons dans l’intimité du salon de George Sand où elle accueille, à la fin du XIXe siècle, les grands artistes de son temps.

Pauline Viardot

Pauline Viardot était la fille cadette de la famille Garcia. Son père, Manuel Garcia, chanteur, professeur de chant, compositeur et imprésario, introduisit l’opéra italien aux États-Unis ; son fils, Manuel Garcia, chanteur lui aussi, conçut une discipline qui réunit la médecine et la musique par des recherches sur la voix humaine ; la fille aînée, Maria Garcia-Malibran, atteignit les sommets de la gloire comme chanteuse et représente encore aujourd’hui une figure emblématique du romantisme. Et alors, Pauline……

Quelle femme exceptionnelle ! Moins belle que « la » Malibran, pianiste hors pair, Pauline Garcia-Viardot est également pédagogue, professeur de chant et compositrice d’opéras et d’œuvres pour piano et chant. Polyglotte, elle a vécu aux États-Unis et au Mexique, à Bruxelles, à Londres, Saint-Pétersbourg et surtout Baden-Baden et Paris. Elle fascine par son cercle étendu d’amis illustres, grands musiciens, peintres et écrivains, qui fréquentèrent assidûment son salon à Baden-Baden et Paris : Meyerbeer, Gounod, Saint-Saëns, Fauré, Massenet, Berlioz, Liszt, Clara Schumann, Wagner, Delacroix, Tourgueniev le plus proche, George Sand son amie de cœur, Dickens…

Cendrillon

Le spectateur est invité dans l’ambiance musicale du salon de George Sand au temps de Nohant (création), avec les compositions des amis prestigieux de Pauline. La seconde partie révèle Cendrillon, opéra de salon de Pauline Viardot composé en 1904 pour ses amis musiciens et ses élèves.