Djamileh
Opéra en un acte composé en 1871
Commande de l’Opéra comique, comme le sera Carmen l’année d’après, Djamileh est composé très rapidement par Bizet au cours de l’été 1871, dans sa maison/cabane du Vésinet, un des rares endroits où il fut heureux. Le livret est directement inspiré d’une des premières œuvres d’Alfred de Musset, Namouna qu’Aragon considérait commes un des plus grands poèmes jamais écrits”.
L’action se situe au Caire dans le palais d’Haroun. La belle Djamileh est éprise de son maître qui s’est lassée d’elle comme de ses esclaves précédentes et veut la revendre. Elle demande à Splendiano, confident d’Haroun, de l’aider à reconquérir l’amour de son maître. Lorsque le marchand d’esclaves arrive, elle se mélange aux jeunes femmes proposées à Haroun. Elle danse et Haroun, ébloui, l’achète aussitôt. Lorsqu’elle révèle son identité en affirmant que seul l’amour l’a poussée à agir de la sorte, il est ému et accepte de la reprendre.
Distribution
Mise en scène et scénographie | Bernard Grimonet |
Direction musicale | Luc Coadou |
Orchestration | Frédéric Carenco |
Régie | Sylvie Maestro |
Bande électroacoustique | Etudiants CFMI d’Aix en Provence |
Conseiller artistique | Jean de Gaspary |
Djamileh | Yete Queiroz (mezzo soprano) |
Haroun | Samy Camps (ténor) |
Splendiano | Jean Fischer (baryton) |
Choeurs | 12 choristes |
Piano | Isabelle Terjan |
Violon | Sarah Friedmann |
Violoncelle | Virginie Sauveur |
Flûte | Jean-Luc Bonnet |
Clarinette | Frédéric Mouron |
Basson | Cylia Travier |
Danse orientale | Karen Agopian |
Décors | Gérard Méliani, Jean-Pierre Pichet |
Costumes | Mireille Caillol, Catherine Dilberger, Michèle Musset |
Vidéos | Bernard Grimonet |
Direction artistique
Bernard Grimonet, Metteur en scène, a abordé le monde du spectacle avec le concours international de marionnettes Unima 1972 et en montant Les Pêcheurs de Perles de Bizet, puis en adaptant le Second Faust de Goethe.
Il a créé en 1985 l’Opéra des Alpes. Il assiste Louis Erlo à l’Opéra de Lyon pour la Damnation de Faust de Berlioz, Gabriel Bacquier à Grenoble et Rouen pour Don Giovanni de Mozart. En 1985, il met en scène le Faust de Gounod dans une production régionale, et cosigne, en 1991, la mise en scène de la Tosca de Puccini.
Il assure entre autres la responsabilité de la scénographie et de la mise en scène des concerts du Cefedem, centre de formation supérieure des enseignants de musique à Aubagne. Il réalise et met en scène, en 1999, un spectacle, Visages de Marie Madeleine, au monastère orthodoxe Saint Michel du Var avec la participation de Ludmila Mikaël et, en 2004, Didon et Enée, de Purcell, dans une production de l’orchestre de chambre de Toulon et du Var qui a tourné pendant deux ans.
Depuis 2006, il assure la mise en scène pour “l’Opéra au Village” à Pourrières, avec le Calife de Bagdad (Boieldieu) et Abbu Hassan (Weber) en [2006->opera.php3?id_rubrique=3&id_article=5] et Ba-ta-clan (Offenbach) et Fisch Ton-Kan (Chabrier) en 2007.
Directeur musical
Luc Coadou, né sous les cieux clairs-obscurs des Flandres, après une formation d’enfant chanteur et des récompenses de conservatoires, est à la fois chanteur (avec un répertoire allant du plain chant médiéval à la musique contemporaine), chef et pédagogue.
Il a enseigné le chant au Conservatoire de Caen et est aujourd’hui professeur au Conservatoire de Toulon.
En tant que chef, il dirige plusieurs ensembles : «le Madrigal de Provence», «le Jardin des Muses» et l’ensemble «1359».
Avec ce dernier, il chante en 2006 au festival «Nuit d’été» d’Aix-en-Provence et aux «Nuits de l’Annonciade» de Menton et il dirige le Requiem de Mozart au Théâtre de la Mer «Jean Marais» à Vallauris.